La scénographie opère comme un fil conducteur qui relie et met en valeur dans le respect du bâtiment historique et de ses contraintes, des collections de bijoux et parures, contrats de mariage, témoignages photographiques, peintures orientalistes, carnets de voyages exposées dans cinq espaces allant des combles au sous-sol.

Les bijoux d’or qui portent témoignage de l’art des orfèvres venus d’Espagne sont exposés comme s’ils étaient portés par la mariée parée. Contrastant avec l’inaltérabilité du métal précieux, le socle de cuivre oxydé se perce au niveau de l’aigle pectoral visible sur ses deux faces et laisse apparaître en réserve le logo de l’expo.

En contrepoint aux collections de costumes et bijoux, le témoignage photographique de Elias Harrus donnent à vivre le quotidien des communautés au début du siècle.